Habemus pampa

« Si Dieu existait, il faudrait s’en débarrasser. » (Bakounine)

« Heureux les croyants ! Mais je préfère mon angoisse et ses yeux grands ouverts. » (Cavanna)

Devezh mat, Metz, mont a ra ? A l’heure où j’écris ces lignes, ma mère est en train de pester à cause de son feuilleton qui ne passe pas parce que la télé est monopolisée par l’élection du nouveau chef des curetons qui vient d’être élu. Personnellement, je suis content d’être débarrassé de ce douteux privilège d’avoir le même prénom que le souverain pontife (mon prénom, c’est Benoît, oui) et, encore plus, qu’on arrête de nous bassiner avec ce conclave : on se fait une idée du vide sidéral en lisant les articles que certains de nos confrères ont pu publier sur ce sujet ! Ils ne pouvaient rien savoir mais ils ont quand même tartiné des pages entières sur ce sujet, donnant raison à la phrase des Guignols de l’info « Quand il n’y a rien à dire d’un événement, le plus important, c’est d’en parler ! » Je vous jure, il faut vraiment n’avoir rien à foutre pour guetter une fumée ! Ils me les brisent, ces corbeaux, à se croire en droit de monopolise l’attention ! Alors il paraît qu’il est argentin ? Et bien je propose qu’on bouge un lettre : avec Benoît XVI, c’était « Habemus papa Schultz », avec François Ier, ce sera « Habemus pampa » ! Parce qu’en plus, il s’appelle François Ier : très original ! Je serais la famille du roi de France, je porterais plainte pour plagiat ! Raaah, ils me font chier, ces calotins ! Pour la peine, un petit florilège de mes dessins sur la religion et l’Eglise catholiques, tiens ! Et tant pis pour les conséquences ! Cliquez sur les images tronquées pour les voir en entier.