Après dix ans de prison, Tobias revient dans son village. Les habitants de ce dernier ne sont pas très « tueurs de jeunes filles friendly »...
Une première partie agréable. L'ambiance glauque d'un village écrasé par le poids des secrets (de Polichinelle), les conséquences irréparables d'une erreur judiciaire, les conspirations des égoïstes, le passé pour seul avenir.
Et puis... tout s'effrite. Les personnages, trop nombreux, deviennent larmoyants, complaisants, pathétiques. Le lecteur dénoue l'intrigue rapidement. Les maladresses s'accumulent, la vie privée des enquêteurs est sans intérêt, le dénouement est une longue suite de présumés coupables façon poupées russes.
Un roman qui souffre de son manque d'originalité. De nos jours, nous sommes entourés de policiers : romans, séries, fictions... Je deviens, pour ma part, blasée et plus difficile à surprendre. Nele Neuhaus, à mon sens, ne parvient pas à se démarquer dans cette impressionnante masse d'enquêtes à résoudre.
Blanche-Neige doit mourir s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires Outre-Rhin. Dois-je en conclure que plus d'un million de lecteurs n'ont aucun goût ? Non, à mes yeux, ils ne sont juste pas assez exigeants.
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Avis mitigés également pour Nadael, Jostein, Canel...
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