Cette photo que nous pouvons trouver anodine du fait qu’elle témoigne d’une sensibilité naturelle lors d’obsèques semble déclencher les foudres des gardiens, fossiles obscènes, de la foi à Téhéran ! Diable ! De petit satan prédicateur le Président d’un Iran figé dans l’obscurantisme se trouve exposé à une déviance morale inexcusable ! Déviance indigne tant le contact entre l’homme et la femme est interdit. C’est si sale une femme, si inférieur ! si dégradant! Même avec des gants cela ne s’approche pas comme cela ! Pour les mollahs ce comportement est monstrueux, il est un défi à la charia.
Pour nous pauvres occidentaux victimes de la tentation diabolique de nous abandonner à nos émotions cette photo était un début de preuve que cet homme pouvait être, un court instant et dans des circonstances particulières, marqué par une sensibilité si naturelle. En fait il serait coupable d’un relâchement… ce qui pour les geôliers de la démocratie iranienne, je n’ose pas dire tolérance car ce vocable est sans équivalant dans le langage religieux qu’ils imposent – démocratie également d’ailleurs!, est un acte gravissime qui déconsidère les principes de leur religion. Toute cette affaire d’une absolue bêtise alimente ma suspicion envers ces doctrinaires religieux, ces dogmatiques qui n’ont de raison qu’à vouloir supprimer la notre !