Justified // Saison 4. Episode 10. Get Drew.
La grande question de ce nouvel épisode de
Justified était de savoir qui allait mettre la main sur Drew Thompson en premier. En effet, depuis que nous savons qui c'est réellement, j'attendais avec grande
impatience sa résolution. Une résolution plutôt bonne dans son ensemble qui nous réserve son lot de bonnes idées comme par exemple la fin de l'épisode. J'ai bien aimé voir Drew prier pour qu'on
lui ôte la vie. Il préfère mourir que de subir un quelconque traitement de la part des hommes de main de Boyd ou encore de la part de la prison. Je ne sais pas comment les choses vont évoluer
dans le prochain épisode mais Raylan va devoir faire attention à ses fesses qui risquent bien d'être surchargées en plomb de chasse tel un lapin. Dans cet épisode, j'ai surtout adoré le moment où
Art arrête Raylan et Rachel sur le fait que Drew était finalement quelqu'un de bien malgré tout ce qu'il a pu faire de mal. C'était quelqu'un d'incroyable pour lui. Bien que l'on ne puisse pas le
porter en héros bien évidemment.
Art était le seul à pouvoir faire ce genre de choses. En tout cas, la confrontation avec Raylan et Rachel était assez amusante finalement et permet de voir que Justified réfléchie aussi avant
d'agir. Ce n'est pas comme beaucoup de séries policières de ce genre où l'on agit avant même de se dire que cela pourrait être une mauvaise idée. Ici l'on parle de la légitimité de Drew
finalement. Je trouve cependant que le foin que fait Justified autour du personnage tombe presque à l'eau finalement car tout est trop simpliste, et Drew n'est pas aussi
mystérieux qu'il n'aurait certainement pu l'être si les scénaristes l'avaient voulus. Peut être que cette déception va de paire avec une saison qui, même si je l'ai adoré du début à maintenant,
n'aura pas su faire exploser quoi que ce soit. Sauf dans les dialogues mais cela a toujours été le "strong suit" de Justified. C'est pourquoi c'est le genre de moments (celui
avec Art) que je retiens tout particulièrement dans cette série.
Note : 8/10. En bref, une chasse toujours passionnante avec son lot de séquences dialoguées avec finesse et intelligence.