Public pas abonnée, pas habituée( à ce lieu), j’ai moi aussi apprécié ce vaudeville bien que ce ne soit pas le genre théâtral que j’aime normalement.
Cela s’explique entre autres par la durée, toute courte, de la pièce qui lui donne l’allure d’un feuilleton télévisé divertissant, et très vite prenant. De plus les comédiens jouent bien, qu’ils aient du texte ou non, et ce dans un décor ingénieux qui tourne grâce à un mécanisme actionné par le pédalage d’ un vélo présentant ainsi 3 plateaux de jeu: l’intérieur d’une chambre, la cuisine et la salle de bain.
Après ce divertissement théâtral a suivit une adaptation libre et contemporaine, intitulé « Feu la mort de monsieur » inspiré du fait divers datant de 2006 annonçant la mort de la Belgique. C’est un public abonné, informé et cultivé là encore qui a apprécié la pièce. Non Bruxelloise d’origine, je me suis retrouvée quelque peu désemparée et perdue face à ces « private jokes » sociaux-politiques. L’intention de parallélisme est louable et audacieuse même si elle ne s’adresse pas au tout public.