S’il est une chose que j’aime dans cette période, c’est de plonger ma main dans la boîte aux lettres et y découvrir les catalogues de mes marques préférées.
Je ramène mon enveloppe dans mon antre, et attends le bon moment pour l’ouvrir. Un moment de détente propice au plaisir, après un bon repas, sirotant un café, croquant un carré de chocolat, à la fleur de sel, mon préféré.
Donc, hier soir, tasse fumant face à moi, chat sur les genoux, amoureux à mes côtés, j’ai ouvert mon enveloppe, me suis lancée à la découverte de la collection printemps/été d’American Vintage. Rhhooo, j’adore, j’adore les Tee shirts un peu loose, les gilets confortables, et les jupes longues. Je ronronnais.
Et je me suis surprise à pousser des petits cris d’extase. L’amoureux a posé son magazine, m’a regardé en biais. Il semblait trouver étrange de me voir en transe devant des vêtements sur papier. Je lui ai dit regarde, non mais regarde. Là, là, le fauteuil, je veux le même. Il y en avait un semblable, remisé chez mes parents. Mes fesses se souviennent encore de l’inconfort des tiges de rotin. Et je le trouvais moche, has been, totalement démodé. Et aujourd’hui, je rêve, rêve d’en dénicher un, un qui vienne rajouter de son caractère à mon intérieur.
L’amoureux a fait mine d’être rassuré. Suis pas sûre qu’il me croit bien normale. Mais moi je sais qu’un jour je poserai mon corps enveloppé d’American vintage dans mon fauteuil en rotin !
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