Après les avoir découvert en live sur la grande scène du festival Main Square l’été dernier, nous n’avons pas hésité une demi-seconde quand il a fallu confirmer notre présence au concert privé de Skip The Use dans la très belle (et à taille humaine) salle Wagram ce jeudi 28 février 2013.
Organisé par Pression Live, entité marketing-musical d’un grand brasseur français, ce concert s’inscrit dans les « moments live d’exceptions » qui permettent à quelques privilégiés (comme nous), quelques tirés au sort, d’assister à la performance de groupes de renoms, Iggy Pop, Jamiroquai et aujourd’hui Skip The Use.
Lors de la mini-conférence de presse qui précédait, (on ne retiendra pas l’argument commercial-qui-se-veut-jeune-mais-fait-plouf, à savoir : « la musique est inscrite dans les gènes de notre marque, en effet, Kro est l’anagramme de Ro(c)k ! ») on nous informe que le prochain rendez-vous se tiendra le 22 octobre 2013 à l’Olympia avec une affiche multi-artistes dont le vainqueur du « talent du live » organisé actuellement (cf. la page de Pression Live).Bref, quelques petits fours et pintes plus tard, les lumières s’éteignent, le batteur et le clavier s’installent derrière leurs instruments, la musique se lance, le bondissant Mat Bastard arrive et entonne le très entrainant People In The Shadow. Pas de round d’observation, les choses sérieuses débutent dès la première seconde, le public est chauffé à blanc, la soirée s’annonce belle.
« Ce soir est un grand soir, ce soir on nique tout !!! »
Il n’aura pas fallu attendre beaucoup pour que le public saute en rythme, que Mat Bastard se libère de sa casquette, de son t-shirt et se retrouve torse nu au milieu des spectateurs des premiers rangs. Cet homme est un véritable phénomène scénique aussi dynamique pendant les morceaux que lors de ses interventions entre les chansons. En plus des « Yeah Yeah Eh Eh » repris en cœur, il organise des mouvements de foule (de droite à gauche) dans lequel tout le monde se lance et rentre dans le jeu. Une relation particulière et unique s’instaure avec le public.
« Pendant 3 minutes, on en a rien à branler !!! »
Les chansons s’enchainent l’ambiance ne redescend pas, hommage à leurs potes Shaka Ponk qui annonce la chanson PIL que tout le monde reprend en cœur, les bras se lèvent sur le morceau You Are, un gentil pogo est lancé.
Les portables sont en l’air pour garder un souvenir de cette soirée exceptionnelle.
Sur Don’t Wanna Be A Star on atteint le « rien à branler niveau maximum », une avalanche de gros son déferle, les musiciens sont déchainés, le solo de guitare est électrique.
Sur leur tube grand public Ghost, on tape tous des mains, et Mat Bastard nous démontre ses talents sur des flows rap et ragga. Epoustouflant d’aisance, de facilité ! Il est génial ! Comme si l’expression bête de scène avait été créé pour lui.
Après les rappels, le grand spectacle se poursuit. Même les amis du groupe (dont le footballer Nicolas Douchez) qui étaient venus profiter du spectacle en coulisse sont mis à contribution et montent sur scène pour faire des cœurs de luxe.
Conclusion 1 : Un grand show (en 3D) d’1h15 électrique, à l’énergie conviviale et totalement
communicative. Bravo à eux !!!
Conclusion 2 : Un concert dont tous les groupes devraient s’inspirer pour améliorer leur prestation scénique
Conclusion 3 : S’ils passent près de chez vous, allez-y !