Une lumière a jailli aux confins de ce monde
Et tu es apparu
Libre, sensuel – Lauvuel.
Je ne savais pas quel mal te rongeait
J’ignorais que la Mort te serrait et te surveillait.
Je méconnaissais les tourments de ton âme.
Et peu à peu tu t’es confié et m’as ouvert les arcanes de ton coeur.
Tu as évolué dans un monde sans pitié
Où rien ne doit se mélanger
Où tout doit être formulé, carré, prisonnier, justifié.
*
Toi, oiseau bleu, tu as fui
Cette agonie
As sombré parfois dans la folie
As été trahi
Et tu as ressurgi tel le phénix renaissant de ses cendres.
Puis tu es reparti là-bas dans un monde qui m’ignore et qui se cache
Où le silence est aussi lourd que du plomb
Où les prisons de l’âme jaillissent en colimaçon.
Que deviendras-tu seul face à cette guerre intérieure ?
Toi, mon cœur, objet de mes ardeurs.
Qu’un ange te protège
Toi qui te désagrèges
Qu’il t’amène un cortège
De Chérubins
Pour t’enserrer dans leur sein
Afin que tu accomplisses
Ce bouquet de délices
A travers mots, syllabes et ballades.
Une lumière a jailli
Et tu as dit Oui à la Vie.
Sybilline
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