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J’ai lu (moi aussi !) Nos étoiles contraires

Par Stephanier

J’ai lu (moi aussi !) Nos étoiles contraires

4ème de couv : Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Les chroniques sur ce livre fleurissent sur les blogs depuis quelques temps déjà. J’ai plutôt bien réussi à ne pas les lire…Mais bon, j’avais compris qu’il recueillait la quasi totalité des suffrages. Ça me met toujours la pression, ces bouquins (ou films d’ailleurs) que tout le monde adore.

Et bien je l’ai adoré. Comme tout le monde…

Il parle cancer, il parle d’ados et d’amour. Il parle d’amitié aussi. Et de littérature. Comment les livres parviennent à parler aux ados ? Qu’est-ce qui fait qu’un livre, écrit par un vieux monsieur aigri, touche au cœur des adolescents ? Quand on est touché par un livre, une chanson ou tout œuvre artistique, doit-on connaître leur auteur ?

Et puis la maladie. Qui se cache (ou pas), qui rejaillit à tout moment. La maladie est un vrai personnage du roman. Le cancer habite les personnages. Il les entrave, les détruit, souvent, il les rassemble aussi parfois. Alors oui, il y a des moments très émouvants et j’ai versé quelques petites larmes (en même temps la petite maison dans la prairie doit encore me faire pleurer), mais ce n’est pas un livre sombre et déprimant. Pas du tout. Il y a aussi plein de passages drôles, ironiques mais drôles. Hazel est une vraie héroïne : elle est intelligente ; elle a une répartie d’enfer ! Et du culot…On l’aime et on s’attache à ce personnage de bout en bout.

J’ai aimé son histoire d’amour avec Augustus. Augustus l’irrésistible, le beau gosse. Qui veut laisser une trace dans l’histoire. J’ai aussi beaucoup aimé les moments d’amitié entre Isaac, Augustus et Hazel. Et puis, je crois que ce qui m’a le plus touché, ce sont les rapports entre Hazel et ses parents. Cet amour si fort entre un père (qui pleure beaucoup), une mère (solide et parfois trop présente) et cette jeune fille de 16 ans. Qui est malade oui, mais qui est une ado. Qui aimerait claquer les portes plus souvent, qui voudrait qu’on lui lâche les basques et qu’on la laisse un peu s’envoler…

Je n’ai pas envie de trop raconter les détails de l’histoire mais je recommande chaudement ce livre, qui se lit d’une traite.


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