Dernière modification le 12-03-2013
Estelle Vereeck, Docteur en chirurgie-dentaire, auteur d'ouvrages sur les dents parus aux éditions Luigi Castelli
À l'occasion de la publication récente d’un cas de sensibilisation au titane chez une fillette de 8 ans allergique au titane des
dispositifs orthodontiques, les auteurs s'interrogent sur le rôle éventuel d’impuretés à l’origine de réactions allergiques à ce métal.
Les alliages de titane sont composés de titane pur associé à d'autres métaux :
aluminium, vanadium, niobium.
Les techniques de production des alliages à base de titane engendrent des impuretés en faible quantité : aluminium, berylium (très
allergisant), nickel (très allergisant), cadmium,
cobalt, chrome, cuivre, fer,
hafnium, manganèse, molibdène, palladium, et vanadium. Ces métaux n'altéreraient pas les qualités de l'alliage mais pourraient déclencher une réaction chez un patient sensibilisé aux
allergènes correspondants.
Une spectométrie de masse à plasma induit a mis en évidence diverses impuretés dont des quantités traçables de chrome allant
jusqu’à 0,001 % (10,82 mg/g) dans le nitrite de titane.
En outre ce polymétallisme dû aux impuretés pourraient expliquer les réactions de corrosion ou électrogalvanisme buccal, particulièrement problématiques chez les personnes électrosensibles, observées sur
des implants dentaires en milieu acide.
Les alternatives aux implants en titane sont développées dans Le
Pratikadent
Source
RhumatoBernard S et coll. : Chromate or titanium allergy – the role of impurities? Contact Dermatitis 2013; 68: 191-192
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