Ils partent sur des יpaves , des illusions plein la tךte ,un dיtroit couleur turquoise un voyage d’espoir, au bout, le dיsespoir, d’un gris infini de dיsert aride aux immeubles ternes... Comme autant de Dolmens, richesse utopique d’une vie plus belle, de frontiטres en rejets, de rיconfort en noyade, citoyen du monde tu te crois , ta couleur de peau dיחoit ; pestifיrי alors que tu ne cherches que libertי, ce mot dont tout le monde parle sans en connaitre le sens ... Chez tes frטres voisins sur une boule toute bleue, ta place pour vivre mieux, de ta cabane en tפle galvanisיe, d’un abri fait de dיtritus, un toit de bגche bleue couleur espoir comme l’eau sur laquelle tu navigues, un passeur affairiste et sans chagrin, en יchange d’une fortune, t'a montrי le chemin... Celui, pensais tu, d’un monde meilleur, de ta hutte natale, ou d’un quartier misיrable ,tes rךves les plus fous ,ton rךve le plus doux ,ne plus voir les tiens mourir de faim ... Mais, sur ce radeau de bois,tout a une fin, tes frטres ne veulent pas de toi, ils ont leurs lois, je suis vaillant, dis tu, mon pain je le gagnerai et ne le volerai point, respecterai vos gens comme vous respecterez les miens ;mais le blanc et le noir ne s’associent que dans les chansons... Et le bleu de la libertי ,tu ne le verras que sous forme de grande יtendue d’eau couleur יmeraude dans lequel tes espoirs finiront...
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