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Gambit de Michael Hoffman

Par Emidreamsup @Emidreamsup

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Pour voler Lionel Shabandar, l’un des hommes les plus riches d’Angleterre, Harry Deane monte une arnaque minutieusement pensée avec l’aide de son complice. Il espère lui vendre un faux Monet. Pour la réussite de son plan, il a besoin d’une reine du rodéo excentrique et imprévisible tout droit venue du Texas, qui doit prétendre que son grand-père a dérobé le tableau à la fin de la Seconde Guerre mondiale…

Je dois vous avouer que je n’ai jamais vu le premier Gambit avec Michael Caine, cependant c’est le casting de ce remake plus que son sujet qui m’a attiré.

Vouant un culte sans borne à Alan Rickman et ayant un sérieux faible pour le so British Colin Firth, je pouvais difficilement passer à côté.

Ce Gambit ne vaut pas que vous vous précipitiez en salle le voir, d’ailleurs je pense qu’à cette heure, en dehors de quelques cinéma de Provence, il ne doit plus vraiment être exploité. N’allez pas penser que le film est foncièrement mauvais, il y a de bonnes choses dedans même.

Il faut bien reconnaître que le sujet de l’arnaque parfaite est plus qu’éculé, mais mené par de brillants acteurs on parvient à y trouver son compte. Même si là aussi ils incarnent, de manière moyenne, des personnages qu’ils ont déjà eu l’occasion de jouer… Mais il faut dire que Colin Firth en maladroit chronique se rêvant roi de l’arnaque et Alan Rickman en millionnaire froid et cynique ou excentrique (toujours dans l’imagination du personnage de Firth) sont toujours agréables à regarder.

Je dois bien reconnaître que j’ai été un brin prise au dépourvu en voyant Alan Rickman apparaître nu à l’écran, tandis qu’un rire nerveux a passé mes lèvres en voyant son chat toiletté comme un lion.

Le tout se regarde d’un oeil avec un peu plus d’attention quand un personnage secondaire incarné par Stanley Tucci apparaît à l’écran.

Malheureusement, j’étais assez soulagée de constater que le film ne dépassait pas les 1h30. C’est parfois dommage de voir des acteurs bourrés de talents et que l’on aime se fourvoyer dans des films qui, franchement, aurait pu rester à l’état d’idée dans la tête d’un scénariste/producteur/réalisateur en manque d’originalité et de culot.


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