Flambée des prix agricoles et émeutes…

Publié le 13 avril 2008 par Anne-Sophie

Ce sujet est trop important pour ne pas essayer de l’expliquer et l’analyser un minimum… Voilà donc un billet en deux volets afin de faire le point sur la situation, les enjeux, et les solutions que l’on peut éventuellement y apporter.

Parfois, je me dis que nous sommes bien au chaud à parler d’éthique, de green éco-design et de facebook, de couches lavables et d’i-phone ou autres préoccupations occidentales… Parfois j’ai honte et suis révoltée aussi… Le seul moyen est donc d’en parler, quitte à passer pour une “prise de tête”, parler pour faire comprendre, sensibiliser encore et encore… l’éveil des consciences… et que l’on ne me dise pas, oh non, qu’il faut se foutre de la politique en général et des combats à mener à ce niveau en particulier… Asso et ONG ne pourront y arriver seules, et je ne sais si le New Deal alimentaire prôné par Bob Zoellick est une blague tant la vision du commerce international qu’il a prôné (avec d’autres avant, pendant et après lui) il y a quelques années est assez responsable, aujourd’hui, de la crise à laquelle nous assistons…

Bref, vous me direz qu’il est difficile de faire quelque chose d’ici, après avoir compris les enjeux. Certes. Mais au moins on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas…

Ouai c’est ça en fait: aujourd’hui j’ai envie oui d’être un brun moralisatrice et “écolo-chiante”, ainsi que le pensent ceux qui défendent nouvellement le “développement durable” en insistant sur le besoin d’arrêter de se préoccuper trop en profondeur… Enfin, c’est comme ça que je le perçois pour ma part à certains moments… Tout le monde fait des efforts à sa mesure, et c’est bien, mais n’arrêtons pas de creuser encore et encore et d’appuyer là où ça fait mal! Sinon je sens que ma nouvelle (gentille*) insulte sera bientôt “bande d’écolautruches”!:-)

*Je précise gentille, car il s’entend que je n’ai aucune envie de semer la zizanie parmi ceux qui font des efforts! Au contraire, nous devons tous aller de l’avant et ensemble, mais n’arrêtons pas de réfléchir et ne nous laissons pas aller sous prétexte que le constat est intégré maintenant…