Non, mais tu l'as vu, l'aut', qui fait son matamore?
Publié le 13 avril 2008 par Caramelito
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Jouer, faire le matamore. Se donner avec ostentation l'attitude d'un brave. Lamontette, en rentrant auprès des deux femmes, fit le matamore: il dit de grands mots sur de très petites choses; fit des amphigouris sans fin sur ce que nous avions dit (Restif de La Bret., M. Nicolas, 1796, p.143). Et tu vois mes soldats jouer les matamores et les soudards − et se complaire à ton erreur − pour goûter quelque part, au fond d'eux-mêmes, et comme en fraude, le goût merveilleux du don à l'amour (Saint-Exup., Citad., 1944, p.943). II. −Adjectif. A. −Qui est propre au personnage de Matamore; qui rappelle ce personnage. Style matamore. Un tragédien célèbre, connu sous la Restauration comme sous l'Empire pour sa diction quelque peu gasconne et matamore, fait monter le tailleur du théâtre (...) et lui demande son costume du premier acte (R. de Beauvoir, Français peints par eux-mêmes, Le Tailleur, t. 5, 1842, p.246). Tous les éclectismes de style se donnent rendez-vous dans cet idiome inouï, (...) où la rusticité du dicton populaire s'allie à des périodes extravagantes sorties du même moule où Cyrano coulait ses tirades matamores (Murger, Scène vie boh., 1851, p.13).
Bon, d'accord, mais ça vient d'où, exactement? La réponse de Sergio Fournelo Lopes y Lopes de la Fuente del molino (avec les bons dicos et les Ateliers de Création de Radio France)...