Repas prestige.....FE 2005, et Saint-Pierre 1989

Par Daniel Sériot

Les lecteurs anglophones pourront lire les chroniques du blog en anglais, avec 72 heures de décalage, ici ( http://www.webflakes.com/diary-of-a-lover-of-the-right-bank.html)

Un des membres de notre club de dégustation nous propose en contrepartie de caviar et de truffes que nous nous rencontrons pour les apprécier autour de grands vins. Qu'à cela ne tienne, je propose à notre généreux donateur de nous réunir autour d'un grand repas, pour mettre en valeur ces deux mets, chacun des autres participants apportant une belle bouteille du millésime 89,90 et91. Mon idée est appréciée.

Le repas que je propose est le suivant :

Noix de Saint Jacques 1- au caviar, 2- à la truffe, 3- à l'algue nori et sel de truffe

 

Alsace : Trimbach : Frédéric Emile 2005

 

 

La robe, de couleur jaune, est brillante, le nez avenant et expressif, évoque, le naphte, les fleurs blanches, le citron, avec des notes fumées. La bouche est longiforme, assez grasse en attaque, les sensations sont ascendantes, le centre est charnu, d’une bonne densité, assez sphérique, et fruité. La finale est persistante à très persistante, fraîche, sèche, riche, avec des saveurs d’agrumes (pulpe et peaux) d’épices douces, des notes naphtées et légèrement salines. Noté 16, note potentielle 16,5. Remarquable accord avec le plat, qui bonifie le vin,  qui doit encore être attendu.

Bordeaux Saint Julien : Saint Pierre 1989

La robe est très soutenue, de teinte rubis, avec des reflets bruns, l’olfaction est intense et séduisante, avec des arômes de fruits noirs (cerises et cassis encore « frais »), de boite à épices, de tabac blond. La bouche est soyeuse, avec une chair délicate qui habille des tannins fondus, avec un corps allongé, assez dense, finement texturé rehaussé de fruits expressifs. La finale est très persistante, bien dessinée, très veloutée, assez complexe ( fruits, épices et réglisse), un rien chaleureuse en ultime sensation. Noté 16, note plaisir 16,5