Il y a bien longtemps que je vous ai compris, me suis fait une raison, je puis parler de mode, mais il ne me faut pas attendre à être lue, encore moins aimée.
Je fais des efforts, me mets sur mon 31, dans mon 38, fais dans le simple, soigne la photo, la cloute juste ce qu’il faut pour faire plus artistique, moins vieille peau, fais un sourire à la dame, et remonter les pommettes, tellement plus joyeux, plus seyant.
Pourtant faut me comprendre moi aussi suis tout joyeuse lorsque je fais une nouvelle acquisition, moi aussi j’aime me découvrir autre, et me livrer à vos regards, vous en faire part, lire vos réactions.
Alors voilà, tant pis pour vous, je vous montre mon achat du week-end, celui pour lequel il m’a fallu attendre d´aller sur Aix, faire monter le désir, mon incroyable désir de vert, ce vert que je méprisais, dans lequel je me découvre belle, dont je me pare de la tête aux pieds. Ce vert honni soupçonné de bien de maux, dont le suprême, celui de porter malheur, malheur aux comédiens, aux artistes, dont je ne suis pas. Donc le vert m’est permis, j’en use et en abuse, en kaki pour l’essentiel, en gazon pour l’accessoire.
Et puis pour pousser l’élégance jusqu’au bout, jusque dans ses retranchements, remarquez le mollet qui s’est orné d’un machin que l’on nomme bleu, bien que changeant, hésitant entre vert et violet, que je pourrais trouver fort seyant s’il ne demeurait douloureux.
Me voilà prête pour une semaine, haute en couleurs, avec une touche de rose à la boutonnière
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