Les Guinéens se seraient bien abstenus d’une crise, mettant à jour les velléités de contestation et les imperfections, résultant de la gestion du pays, depuis l’entame de la transition, devant mener à la dotation institutionnelle effective du pays, quoi qu’une crise ne saurait quand bien même, regorger que des aspects négatifs, puis que, dans la consolidation des grands principes fondateurs de la démocratie, les divergences et les contradictions, participent à améliorer toute approche participative dans une quelconque oeuvre, de surcroît, quand elle se manifeste, dans le creux de l’interaction des pouvoirs, laquelle paraît nécessairement requise, pour que la démocratie soit un état de fait.
En cela, des aspects techniques et organisationnels, aux nouvelles exigences d’équité, de sécurisation des opérations de votes, et de révisions du fichier électoral, il convient en référence à une lucide abnégation, de bien délimiter, les organes consultatifs de ceux requérant la compétence et les prérogatives, d’exercer ou tout moins, mener une mission pour et au nom de l’état.
Ainsi, il me paraît improbable que les querelles liées à la répartition des quotas de représentation entre différentes franges de l’opposition au sein de la Céni, soient de nature, à susciter un nouveau blocage des efforts déjà entrepris, pour rapprocher les positions et créer un climat de confiance mutuelle, car en partant du postulat selon lequel, on va assister à une gestion et supervision conjointes du processus électoral, par l’opposition et le pouvoir, on peut finir par obtempérer et calmer ses ardeurs, pour autant que les précautions à prendre pour l’observance de la transparence, s’avèrent suffisantes, du moins, s’offrent à une acceptation du résultat, devant sortir des urnes.
Sur ce, les élections législatives, paraîtront à la fois, comme un gage de stabilité et un test politique pour le gouvernement, quand à sa volonté, à enfin apaiser, mais aussi et surtout, sa capacité à organiser des élections libres et transparentes, de surcroît accepter de tous, à la sortie d’une situation de crise politique, suffisamment nourrie.
Pour ce faire, il importe de jauger avec humilité, le coût à travers sa composition pour non seulement s’assurer de la réussite de son organisation en cette période de conjoncture, mais aussi la partition à y jouer, par chaque strass sociale, car une opération électorale, a plusieurs dimensions.
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