Parce qu’il sait que les dimanches telles les histoires d’amour, finissent mal en général, qu’une vague tristesse vient immanquablement ternir notre week-end.
Parce que il sait que dans quelques heures nous allons nous donner le change, nous jouer la comédie, celle que tout va bien, ignorer nos soupirś, allumer toutes les lumières pour faire fuir les fantômes des soirées dominicales.
Parce que nous savons ces ombres prêtes à fondre sur nos épaules et nos âmes.
Parce que le printemps semble encore hésitant à nous apporter sa consolation, son espoir de renouveau.
Parce qu’il sait, parce qu’il n’a pas à avoir de raison,
Mon croissant m’attendait sur la table. J’ai souri. D’un sourire crétin et gourmand. J’ai repoussé infantiles angoisses aux oubliettes.
La journée ne peut qu’être belle.
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