Donella Meadows dans le
billet précédent s’étonne que nous soyons aussi peu systémiques. Nous faisons
tout le contraire de ce qu’il faudrait. Nous nous autodétruisons comme à
plaisir.
J’en suis récemment
arrivé à une théorie qu’elle ne semble pas avoir prévu.
La vie est une lutte de
tous les instants entre le système et le non système, par exemple le virus. C’est
le second qui fait évoluer le premier, qui le force à l’innovation, à se
renouveler. Il en est d’ailleurs de
même dans les écosystèmes naturels : un incendie amène le système à se
transformer. La réelle résilience n’est pas une capacité à se relever d’un
choc, mais à se réinventer.
Et si notre période
était non systémique, parce que, justement elle est ascendant virus ?