Louis Vuitton nous invitait à l’hôtel pour conclure le marathon de la fashion week parisienne… Hot !
Marc Jacobs à renoué cette saison avec cette lovely lady dont lui seul à le secret, les filles sont belles. Pulpeuses sous leur déshabillés en mousseline, leur robes en satin ou en dentelle. Elles ouvrent, ferment les portes de leur boudoir et filent le long du corridor, Speedy à bout de bras ou sac à main portés façon clutch bag, charmant le public qui assiste à ce ravissant ballet. Car c’est de cela qu’il s’agit, une voluptueuse déca-danse.
Les mannequins aux jambes nues mises en valeur par les jeux des longueurs (longs manteaux bordés de fourrure sur courte robe en soie, body…) ou les transparences des dentelles, exécutent une chorégraphie et m’évoquent, un peu, la mythique Cyd Charisse.
Les dégradés de broderies en bas de manteaux sont superbes. Les vestes en tweed ou crocodile ont des proportions qui semblent fort confortables et viennent structurer ce défilé d’intimités. Il s’agit aussi d’une voyage dans la sphère privée.
En effet ne sommes nous pas un peu « voyeurs » de ces gracieuses somnambules quittant leur chambre à demie-vêtues, font un petit tour et puis s’en reviennent se coucher?
Après avoir visité plusieurs showrooms de jeunes créateurs pendant la fashion week, un défilé comme celui-ci se situe aux antipodes. Ici point de radicalité, le propos est ailleurs. Louis Vuitton écrit son histoire de mode débutée il y a quinze ans avec Marc Jacobs et ce matin-là, à en croire les avis à la fin du show, la femme y était à la fois chic et sexy, classique et contemporaine. Apparaissant en pyjama, Marc Jacobs, s’est octroyé le rôle du trublion, nous rappelant ainsi qu’il est toujours décidé à nous surprendre de shows en shows.
Vu comme çà, cela semble si facile…
Kate Moss incognito…