Origine: France
Réalisateur: David Moreau
Distribution: Virgine Efira, Pierre Niney, Charles Berling, Gilles Cohen, Camille Japy, Michaël Abiteboul
Genre: Comédie romantique
Date de sortie: 6 mars 2013
Résumé: Alice Lantins a 38 ans. Elle est belle, ambitieuse et fait preuve d’une impeccable conscience professionnelle au point d’en oublier sa vie privée. Bref, elle a tout pour devenir la prochaine rédactrice en chef du magazine « Rebelle », tout sauf son image de femme coincée. Mais lorsque le jeune et charmant Balthazar, à peine 20 ans, va croiser le chemin d’Alice, le regard de ses collègues va inexplicablement changer. Réalisant qu’elle détient la clef de sa promotion, Alice va feindre la comédie d’une improbable idylle.
Ma critique:
20 ans d’écart traite d’un sujet encore peu présent dans le cinéma français mais à l’inverse, très présent dans la société. Ici, c’est Virginie Efira qui joue la « cougar » et Pierre Niney qui tient le rôle du jeune étudiant qui tombe sous le charme. Ces deux acteurs sont bons dans leur rôle respectif. Virginie Efira, bien qu’un peu jeune pour ce rôle, fait plaisir à voir dans un rôle qui change de ses propositions précédentes. Ici, on la retrouve en femme indépendante, froide qui souhaite rester célibataire. Quant à Pierre Niney, il joue à merveille Balthazar, jeune étudiant à l’ouest et quelque peu gaffeur qui se révèle finalement être romantique, culotté et intelligent. Il ne fait donc que confirmer son statut de révélation déjà attribué après Comme des frères. On regrette tout de même qu’il ne soit pas plus mis en avant. En effet, c’est plutôt Alice qui mène la danse et provoque les rebondissements. En ce qui concerne le film en lui-même justement, on peut déjà noter l’originalité du générique basé sur la mise en page d’un magazine. Ceci n’est pas anodin dans la mesure où Alice travaille dans un magazine de mode nommé « Rebelle » dont l’univers est retranscrit de manière très caricatural ce qui est regrettable car, finalement, ça ne fait pas sourire. Les sourires manquent justement dans ce film. Les quelques gags mis en avant sont réussis ( le petit déjeuner / la première relation / la séance photo ) mais ils sont peu nombreux ce qui est dommage vu le potentiel humoristique de Pierre Niney. En outre, le point positif de ce film est qu’on croit en la relation entre les deux personnages. Le fait que Virginie Efira ne fasse pas si âgée que cela fait oublier le coté « cougar » et nous permet de ne pas se poser la question de la possibilité de cette relation ( ce qui peut être vu comme un point négatif au vue du sujet de base). En ce qui concerne les seconds rôles, celui de Charles Berling en tant que père de Balthazar aurait pu être plus étudié car, ici, ce n’est finalement que la caricature inversée puisqu’il est lui-même avec une étudiante. Par conséquent, on est ici face un film vraiment sympathique où les deux comédiens principaux croient en leur rôle mais dont on attendait plus.