Critiques Séries : Please Like Me. Saison 1. Episode 3.

Publié le 09 mars 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

Please Like Me // Saison 1. Episode 3. Portuguese Custard Tarts.


Ce qu'il y a d'excitant derrière Please Like Me (et qui me fait engloutir la série à vitesse grand V) c'est que finalement elle parvient à nous offrir quelque chose qui reste fidèle à la vision de la société d'aujourd'hui de l'homosexualité. En effet, bien que l'on en parle plus et que cela soit devenu monnaie courante dans les médias, au fond il y a toujours des réticences ici et là. Du coup, j'ai adoré que l'on nous parle de la vision religieuse de la chose qui a toujours été très stricte dans ce domaine. Alors que Aunty Peg surprend Josh et Geoffrey en train de s'embrasser, elle va en profiter pour l'obliger à venir avec elle à l'église. J'aime bien cette relation qu'il y a entre Peg et Josh. C'est à la fois touchant et me donnerait envie d'avoir une tante comme celle ci. Son petit discours à l'église, prônant l'amour d'autrui peu importe son orientation sexuelle était très joli. Alors certes, le discours était orienté mais au fond ce qu'elle dit est entièrement vrai. Il faut comprendre que l'homosexualité n'est pas quelque chose que l'on choisit, c'est quelque chose qui est encré et puis c'est tout. Du coup, Please Like Me joue astucieusement avec cela.
Aunty Peg - "If he has decided to live a homosexual lifestyle, isn't it my responsibility to love him ? Because if they are born that way. They have no choice but to be true to themselves"
L'autre chose que j'adore dans Please Like Me c'est son générique. Il est rare de voir des génériques dans des séries de nos jours et encore plus des bons. Celui ci est magique. Il donne tout de suite le ton de cette petite comédie guillerette (les deux premiers épisodes étaient bien plus drôles que celui ci malgré quelques très bons dialogues lors du dîner). Un générique c'est important et ici il est l'identité de la série. On retrouve ce que Josh Thomas a pu faire d'excellent comme travail. D'ailleurs, la comparaison avec Girls n'est pas anodine (sauf que cette dernière n'a pas de générique). Lena Dunham est à la fois actrice et créatrice dans sa série, best à la fois acteur et… créateur de la série. Du coup, les similitudes sont bel et bien présentes. Please Like Me tente donc de parler de vrais problèmes de gays vis à vis de la société. L'acception n'est surement pas quelques chose de facile (même si dans cet épisode le père de Josh le prend comme une lettre à la poste).
Par ailleurs, la relation entre Josh et Geoffrey est bien plus spontanée. Josh a moins de problèmes pour aller de l'avant avec Geoffrey et l'embrasser à pleine bouche. Le seul problème est qu'ils n'ont jamais été plus loin que les petits bisous. Ils n'ont donc pas encore fait "the thing" comme certaines séries aiment l'appeler entre guilleret. Je ne m'attendais pas du tout à ce que la série passe tout de suite aux choses sérieux de toute façon car la série prend son temps et ils sont raison. C'est une relation intéressante. Pendant ce temps, Tom et sa petite amie dominatrice, Niahmh, vont entrer dans une phase de dispute quand Tom avoue enfin qu'il n'en peut plus de cette relation. Il a bien raison en même temps de se séparer d'elle. Le dîner était donc un moment succulent et préparé avec soin par un scénario qui a envie de nous faire sourire et de nous donner la pèche. Je suis cependant un peu moins convaincu par l'omniprésence des parents de Josh dans sa vie. C'est peut être un peu trop non ? Surtout qu'ils sont complètement autistes (le père qui a perdu sa voiture tout de même, il fallait le faire).
Note : 8.5/10. En bref, toujours aussi passionnante, Please Like Me accroche son téléspectateur.