Timothy Leary, le „prophète” de LSD serait fier des collègues de l’Imperial College de Londres, qui, dans deux études publiés sur Proceedings of the National Academy of Sciences et sur British Journal of Psychiatry ont démontré les effets positifs de la psylocibine.
Le principe actif des champignons hallucinogènes serait capable de diminuer l’activité cérèbrale et d’aider les personnes è maintenir les souvenirs plus vifs.
Selon les chercheurs on pourrait en faire usage à des buts thérapeutiques, en passant des portes de la perception à celles des laboratoires pharmacologiques, sans passer par le prohibitionisme.
Les savants auraient découvert que les images géométriques et l’imagination vive qui se manifeste sous l’influence des champions psychoactifs, ne sont pas, comme on pensait jusqu’à maintenant le résultat d’une augmentation de l’activité cérèbrale, mais plutôt de san réduction; un phénomène, qui pourrait expliquer la libération de l’âme de ses chaînes habituelles. „Un résultat tout à fait inattendu” – a dit David Nutt de l’Imperial College de Londres, coordinateur de l’étude, en précisant „quand on obteint un résultat tout à fait de ce qu’on a prévu, on sait que c’est un résultat juste, parce qu’il n’y a pas de partialité.”
Comme la psylocibine est illégale, le team a eu du mal à terminer l’étude, avec la crainte constante que les volontaires n’expériencent pas le fameux „bad trip”. Les sujets volontaires, qui ont déjà essayé l’usage de certaines substances, ont été soumis à la résonance magnétique fonctionnelle (qui mesure la réponse hémodinamique attachée à l’activité neuronale du cerveau), avant et après le dosage endo-veineux de psylocibine.
Selon quelques experts les études ont jusque là ont démontré effectivement les avantages pour le cerveau, mais seulement parce que ces substances coupent l’anxiété.
L’effet relaxant des drogues psychoactives est bien connu depuis longtemps. Approfondir ses possibilités thérapeutiques peut ètre très interessant. Mais cela ne signifie pas que dès demain les substances hallucinogènes comme la psycolcibine vont être employées librement dans les farmacies et dosées avec autant de légèreté par les psychiatres, tant qu’il y a toujours le risque de la dépendance. „La psylocibine – a conclu Nutt – pourrait êre dosée seulement quelques fois sous la supervision d’un thérapeute. Avec l’espoir, qu’à la fin du processus il n’y aurait une dépendance. Il serait comme ouvrir une porte et montrer qu’il y a une autre manière d’être.”
Pendant ce temps les savants de l’University of Birmingham (Alabama), ont démontré que consommer occasionellement de la marijuana cause moins de dégâts aux poumons que les cigarettes et amiélore aussi les capacités respiratoires. Le professeur Stephan Kertész et son team ont obtenu ce résultat avec une étude de longue terme sur 5 mille sujets de 18 à 30 ans, suivis de 1985 à 2006. Mais attention: la consommation occasionelle veut dire au maximum un joint par jour.