Il pleut sur Tokyo. Un petit crachin qui me rappelle ma Bretagne natale. Nous décidons,
ma femme et moi, d’aller faire quelques achats dans un centre commercial du quartier de Nishiarai, près de
chez nous. Nous sommes pourtant dimanche mais ici tous les magasins sont ouverts, ce qui n’est pas pour me déplaire. Je me rappelle encore l’atmosphère un peu triste des dimanches en France où
les villes cessent de vivre presque totalement.
L’extérieur ne
présente rien de particulier mis à part peut-être les couleurs pastel de la partie supérieure qui annoncent l’atmosphère à l’intérieur.
Un
blanc légèrement cassé recouvre la totalité des parties communes du bâtiment offrant aux clients une atmosphère chaleureuse et une impression d’espace.
En plus
des escalators, de nombreux ascenseurs facilitent les déplacements. Au sol, les
couleurs pastel dominent.
Ci-dessus, une
boutique d’accessoires pour enfants au nom bien français: “Coucou”. Plutôt fréquent dans l’archipel d’attacher un petit morceau de France à ce style de boutiques même si les articles vendus n’en
proviennent pas. L’habit fait parfois le moine ici.
Ci-dessus, la plus
grande chaîne de magasins de vêtements du Japon.
Pour terminer une vue d’ensemble de la galerie. Vous pouvez remarquer le nombre impressionnant de lieux de repos ici et là. Chaque étage dispose même d’un lieu clos pour les fumeurs
pourvu d’un système de ventilation. Tout y est fait pour que le client reste le plus longtemps possible à l’intérieur et y dépense une énergie inversement proportionnelle au montant de ses
achats. Cette galerie marchande n’a rien d’exceptionnel. Fonctionnant sur les mêmes principes de décoration et de fonctionnement, il en existe des centaines à Tokyo. C’est qu’ici le client est
roi et rien n’est trop beau pour lui, du moment qu’il paye.
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