Please Like Me // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / Rhubarb and Custard.
Depuis que la série de Lena Dunham, Girls, est encensée des critiques, je me suis toujours demandé si un jour nous aurions droit à Boys, une version racontant la
vie des garçons au sortir de l'adolescence. Et Josh, le héros de la série, c'est un peu Hannah finalement. Cette dernière a toujours cru en ses parents, un peu comme Josh finalement. Il a
toujours pensé qu'ils étaient des gens vraiment bien, invincibles, qui avaient une idée précise de ce à quoi leur vie devait ressembler. Et puis est arrivée cette prise de conscience bien qu'il
ait du mal à se l'avouer. En effet, durant les deux premiers épisodes nous allons apprendre que Josh est gay mais qu'il a du mal à se l'avouer à lui même. J'ai trouvé assez intéressant la manière
dont les choses sont écrites. C'est fluide et surtout passionnant. On n'a pas l'impression de débarquer dans une série complètement hors contexte, elle veut être au plus proche de la réalité et
s'en donne les moyens. C'est cette mode initiée par le cinéma indépendant qui réussie à Please Like Me.
Les aventures de Josh, qui grandit rapidement et se rend compte que ses parents ne sont pas les héros qu'il pensait qu'ils étaient, mais des andouilles avec aucune idée de ce qu'il se passe,
tout comme lui.
Ecrite par Josh Thomas (un comédien australien déjà récompensé au Melbourne International Comedy Festival et restant le plus jeune vainqueur de cette compétition qu'il remporta à l'âge de 17 ans), Please Like Me est une comédie dramatique riche en bons sentiments mais aussi en moments de vie. Nous partageons la vie de Josh, ce personnage un peu hors norme qui ne rentre dans aucune case. Le cas de ses parents est aussi assez intelligemment écrit. Notamment de son père. Je ne m'attendais pas du tout à que les choses évoluent de cette façon. J'aimerais bien connaitre la réaction des parents quand ils vont apprendre que leur fils est gay. Please Like Me a encore pas mal de choses à construire mais elle m'a déjà conquis avec ces deux premiers épisodes. Je sais que je peux dire souvent du mal des australiens et de leurs séries, mais celle ci c'est une vraie petite perle qui me rappelle à quel point j'étais un grand adepte de Girls aux Etats-Unis. Je risque donc d'être un adepte de la version gay. Car au fond, pour moi c'est carrément ça.
Note : 8.5/10. En bref, deux épisodes sensibles, beaux et parlant de moments de vie avec finesse et délicatesse. Un délice.