Les chercheurs ont trouvés des arbres, morts mais bien conservés par le climat sec et froid, qui poussaient au XIIIe siècle non loin de Karakorum, la capitale de Genghis. Leurs cernes de croissance fournissent une indication annuelle du climat pendant toute leur vie. Plus les cernes sont larges, plus celui-ci était clément. Or, au cours des mille dernières années, jamais ils ne sont si larges qu’entre 1208 et 1231. Autrement dit, pendant presque tout le règne de Genghis Khan, les hauts-plateaux mongols ont connu une période particulièrement humide et chaude, durant laquelle l’herbe devait être particulièrement abondante dans les prairies. Avec cette nourriture abondante, les troupeaux de chevaux sauvages se sont alors multipliés. On sait que les chevaux étaient l’arme ultime de l’armée mongole et de ses archers.
Source : labosvj.fr