Ce qu’il y a de bien avec les bons livres, c’est qu’ils sont intemporels. Si vous n’avez pas lu
«La vérité sur l’affaire Harry Quebert » à sa parution (automne 2012), alors faites-le maintenant. Et si vous le commencez, vous n’arriverez plus à vous arrêter tant l’intrigue vous captivera.
L’histoire se passe dans une petite ville des Etats-Unis, Aurora. En première page déjà, vous êtes fixés : 30 aout 1975 - une vieille dame appelle la police : «Allo ? … je viens de voir une jeune fille poursuivie par un homme dans la forêt…. ». La jeune fille s’appelle Nola Kellergan et on ne retrouvera pas trace de son corps. Octobre 2008 - Marcus Goldman reprend l’enquête sur la disparition de Nola et fait paraître son livre qui dévoile toute la vérité.
J’ai dévoré ce roman qui a obtenu fin 2012 le prix de l’Académie Française et le Goncourt des Lycéens (à défaut du Goncourt qui lui a échappé de justesse). Jusqu’à aujourd’hui, dans vos hebdomadaires, «La vérité sur l’affaire Harry Quebert » est tout en haut des ventes en France depuis sa parution Plus de 600 000 exemplaires ont déjà été vendus et en 2013, il va être traduit en 25 langues. Joël Dicker est demandé partout à travers le monde. En mars, il a ouvert les journées de la Francophonie en Israël avant de s’envoler pour le Canada, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et la Pologne.
Justinteresting s’intéresse à Joël Dicker depuis son premier roman paru en 2011. Ce jeune homme discret (normal, il est Suisse) dont tous les medias ont parlé depuis six mois, est resté le même. Pas de grosse tête pour lui, il reste sympathique, abordable et affiche un sourire qui ne peut que faire craquer les lectrices qui viendront lui faire dédicacer son livre. De tous les articles parus, j’ai envie de vous faire partager le commentaire de Bernard Pivot sur le roman de Joël Dicker dans le Journal du Dimanche du 16 septembre 2012 : «Si vous mettez le nez dans ce gros roman, vous êtes fichu. Vous ne pourrez pas vous empêcher de courir jusqu’à la six centième page. Vous serez manipulé, dérouté, sidéré, agacé, passionné par une histoire aux multiples rebondissements, fausses pistes et coups de théâtre… ». Très juste, Mister Pivot. Personne ne peut être indifférent à ce roman. Comme moi, le lecteur le dévore, dort avec, s’énerve quand une piste tombe à l’eau, reprend souffle quand une autre surgit…. Bref, vous adorerez.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, le livre à lire impérativement :
LA VERITE SUR L’AFFAIRE HARRY QUEBERT - JOEL DICKER – Editions De Fallois – Paris.
3 questions à Joel Dicker
1. « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » traduit en 25 langues, quel sentiment cela déclenche-t-il en vous ?
C'est évidemment très impressionnant. Je ne m'en rends d'ailleurs pas complètement compte. Je pourrai vraiment vous répondre une fois que j'aurai vécu l'expérience du livre
traduit : en effet, il va falloir que je découvre ce que signifie de parler de mon livre écrit dans une langue étrangère en m'adressant à une audience dans une langue étrangère. Je sais que cela
va être passionnant. Je vis chacune des traductions comme la parution d'un nouveau livre, et la parution d'un livre est un moment de grande joie. Je me réjouis donc de tous ces moments à venir :
il y un côté nouveau et inconnu qui est vraiment très excitant.
2. A tout hasard, parce que le livre s’y
prête vraiment, avez-vous été contacté par un producteur pour en faire un film ?
Oui, je sais qu'il y a un intérêt marqué de la part de producteurs. Mais pour les questions techniques plus poussées, il faut parler directement avec Bernard de Fallois. C'est
lui qui s'occupe de tout cela. Moi, je ne suis que l'auteur.
3. La francophonie en Israël, la tournée au Canada, les Etats-Unis, trouvez-vous le temps d’écrire
votre troisième roman ? Si oui…pouvez-vous
juste nous donner quelques pistes sur le thème ?
A vrai dire, je manque de temps pour travailler vraiment mes idées. Je suis sur des pistes, mais j'ignore moi-même où elles me mèneront vraiment. Je ne peux donc pas vous éclairer sur ce point puisqu'il est encore très confus pour moi.
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