Un voyage au long cours

Par Arielle

   User ses guêtres, le cœur léger

   Sur les chemins de Compostelle

   Fleur aux dents, pieds alertes

   Marcher des kilomètres, en fête

   Des kilomètres avec foi propice

   A la méditation et aux réflexions

   Mystiques, oubliant le physique,

   Les ampoules et se sentir bon

   Bon devant l’éternel, ravi pèlerin

   Juste suivre les voies célestes

   Quelques rencontres de bon matin

   D’humains prônant la même quête

   La quête de soi, analyse intime

   Touristes s’abstenir ! Rude route

   Offrant de merveilleux sites,

   Des saveurs de terroir qui envoûtent

   Qui envoûtent mais las ! Déroutent

   Ce pèlerinage, d’églises en cathédrales

   Procure l’ivresse et n’admet pas le doute

     La liberté de penser s’y proclame

   Proclamer des vers devient naturel

   Tant l’immensité d’une marche solitaire

   Invite à contempler, respecter l’univers

   Par le truchement d’une divine lumière.