User ses guêtres, le cœur léger
Sur les chemins de Compostelle
Fleur aux dents, pieds alertes
Marcher des kilomètres, en fête
Des kilomètres avec foi propice
A la méditation et aux réflexions
Mystiques, oubliant le physique,
Les ampoules et se sentir bon
Bon devant l’éternel, ravi pèlerin
Juste suivre les voies célestes
Quelques rencontres de bon matin
D’humains prônant la même quête
La quête de soi, analyse intime
Touristes s’abstenir ! Rude route
Offrant de merveilleux sites,
Des saveurs de terroir qui envoûtent
Qui envoûtent mais las ! Déroutent
Ce pèlerinage, d’églises en cathédrales
Procure l’ivresse et n’admet pas le doute
La liberté de penser s’y proclame
Proclamer des vers devient naturel
Tant l’immensité d’une marche solitaire
Invite à contempler, respecter l’univers
Par le truchement d’une divine lumière.