Glee // Saison 4. Episode 15. Girls (And Boys) on Film.
Je me suis rendu compte d'une chose au terme de cet épisode et je crois que c'est l'une des choses les plus dramatiques qu'il soit pour tout téléspectateur de Glee : McKinley est
devenu le sanctuaire de l'ennui. Je n'ai plus envie de voir McKinley, car comme les personnages j'ai moi aussi grandi. J'ai envie d'aller à New York et de voir ce qu'il se passe avec Kurt et
Adam, avec Rachel et son bébé, avec cette amitié malsaine entre entre les colocataires et Santana, ... McKinley est devenu un peu ce que l'on regrette de voir chaque semaine. Tout n'est pas à
jeter, fort heureusement, mais je m'ennui terriblement à Lima. C'était aussi l'un des risques de cette saison que de la découper entre deux lieux distincts, qu'un des deux lieux se fassent plus
aimer que l'autre. Et pour moi New York l'emporte. Surement car il y a des personnages que j'aime bien, ou encore parce que c'est la ville où tout est possible. Et pourtant, on ne voit rien de
New York dans l'épisode, juste l'appartemment des colocataires alors que la neige bat son plein.
Je crois que le plus gros souci de cet épisode c'est Emma et Will. Au début c'était mignon et plein de bons sentiments. Au fond, j'avais envie de voir Will et Emma ensemble. Et puis il s'est
passé quelque chose de dramatique, Will est devenu l'un des personnages les plus emmerdant de la série. Matthew Morrison n'a jamais été un acteur particulièrement époustouflant
mais en plus de ça, il était devenu une tête à claque. Son départ avait fait du bien à Glee, permettant aussi à Finn de prendre une place différente dans la série. J'en
n'attendais pas grand chose de cette histoire mais le fait qu'elle traine autant en longueur me déplait dans le sens où cela aurait pu être traité d'une bien meilleure façon. Le mariage qui
dérappe c'était too much. Il aurait vraiment fallu les marier. L'introduction sur "You're all the World to Me" de Fred Astaire (que les fans de comédies
musicales retrouveront dans Mariage Royal de Stanley Donen). Une reprise étouffante, ennuyeuse qui déconnecte un peu trop rapidement le téléspectateur.
Je m'attendais à voir un Will collérique, pouvant frapper Finn, mais Will est une lavette, dommage. Michael Hitchcock, le scénariste de cet épisode, ne doit pas beaucoup aimer
les scènes d'action. Par ailleurs, Will met en compétition les élèves afin qu'ils fassent un mash up de chansons de films. Les filles vont choisir d'affronter les garçons en duel. Cela donne donc
deux numéros distincts avec pour les garçons deux chansons de film avec Tom Cruise (Old Time Rock & Roll de Risky Business et Danger
Zone de Top Gun). Un moment sympathique dans la lignée de ce que peut faire Glee de manière générale. Comme pour les filles qui ont fait un mash up tout droit tiré de
Moulin Rouge (plus connu sous le nom "Sparkling Diamonds") entre "Diamonds are a Girl's Best Friend (de Carole Channing) et
Material Girl (de Madonna). Un numéro fun et à l'égal de ce que l'on peut attendre de Glee. De plus, Moulin Rouge est ma
comédie musicale préférée. Du coup, j'étais ravi.
Mais l'une de mes comédies romantiques préférés (qui n'est pas celle de Marley, désolé Jake) va avoir son petit hommage avec la fameuse scène de la poterie sur "Unchained Melody"
entre Jake et Ryder pour Marley. Ghost est clairement un film qui reste dans les mémoires de tous (et notamment de ma génération car je ne suis pas certain que la prochaine
génération sera aussi joyeuse à l'idée de voir ce film comme l'un des meilleurs). Je n'oublie pas non plus le mot de la fin sur un numéro de "Footloose" (du film éponyme). Un
moment sympa et classique. Tout simplement. On peut cependant saluer la continuité de Glee quand Sugar dit qu'elle veut faire un numéro de The Artist pour Mr
Shue afin qu'elles n'aient pas à chanter (car l'on sait pertinement qu'elle ne sait pas chanter). Mais Mc Kinley n'a pas grand chose à nous raconter, et c'est terriblement bête mais mis à part la
scène "Ghost" de Glee, je n'ai pas ressenti d'émotions. J'avais plus envie de dire passons vite à New York. Car justement, à New York il se passe des choses
intéressantes.
C'était bouleversant car moi aussi j'avais envie de serrer Rachel dans mes bras à ce moment là. Rien que d'y penser j'en ai encore froid dans le dos tellement c'était touchant. Sans compter sur
une Santana qui a aussi toujours la bonne réplique : “It’s like Eli Roth decided to make a gay horror movie and this is the scene right before we all eat each
other.”
Note : 5/10. En bref, je suis en partie déçu. Mc Kinley ne me fait plus aucun effet et m'ennui (la faute à Will ? Surement). Quelques bons moments d'émotion (j'en compte trois)
cependant.