Les chômeurs boivent, fument et se défoncent plus que les autres. Ce n’est pas une surprise.
C’est, en caricaturant, ce qui ressort du Baromètre santé 2005, présenté hier dans le cadre des Journées de la prévention. Cette enquête indique que plus de 53% des hommes au chômage (39% pour les femmes) fument contre 37,5% chez les actifs (29,6% les actives).
Pour l’alcool et le cannabis, le « sur-risque » serait respectivement de 40% et 80%, selon le fait d’avoir ou pas un emploi. Les résultats diffèrent également en fonction du niveau d’études. Les personnes les plus diplômées, qui ont été il y a quelques années les premières à fumer, sont désormais précurseurs dans l’arrêt de la cigarette. Question de mode et de tendance sociale, selon le Baromètre.
Par exemple, ces femmes, souvent brillantes, pourraient s’interroger :
“Quand je bois, qu’est-ce que cela m’apporte ?
Quel besoin(s) est comblé ?”
Et identifier les émotions qu’elles ne savent pas gérer, regarder en face leurs sentiments de culpabilité et/ou de honte, etc…
Mettre ensuite à jour les différentes croyances (sur vous, sur vos capacités, sur les causes), mais ceci est un début de thérapie, que l’on peut faire ensemble si vous cliquez ici.
Source : Baromètre santé 2005