Bon, ok, quant on va voir un Die Hard on s’attend pas à de la finesse. Mais on cherche quelques éléments : humour, second degré, pas de prise au sérieux (mais quand même) et surtout scénario un brin retord.
Et bien, on peut dire que là, on est face à un Die Hard un peu léger. D’abord parce que l’arrivée du fils de John McLane (Willis), Jake (Jai Courtney), aurait du apporter un plus, mais la relation ne prend pas vraiment, et passe à côté des rapports père fils, réduit à un je t’aime, moi non plus, bien prévisible. Ensuite, parce que le scénario est trop cousu de fils blancs et trop invraisemblable. Avec en prime des énormités du genre mettre Tchernobyl en Russie à 3 heures de voiture de Moscou, et placer Grenoble en Suisse… Ils n’ont pas internet pour vérifier les scénaristes ? Et les armes antiradiations ça n’existe pas au passage …
Enfin le film est … trop court ! Et du coup place uniquement à l’action sans prise de recul (souvent humoristique) comme dans les autres volets. Et que dire de la réalisation : tremblements, gros plans trop présents et mal venus, caméra à l’épaule sans intérêt…
En délocalisant les personnages en Russie, la série perd en plus le côté «flic de New York » qui faisait le plus de la série, pour lorgner du côté d’un « Mission Impossible » un peu cheap.
Bref, ce n’est pas le film de l’année et il est plutôt loupé pour moi dans l’ensemble, même si on prend un plaisir coupable à entendre le fameux « Yppie-Kai-Yay mother fucker » de John !