Que faire quand on est auteur de bande dessinée et qu’on est sans boulot ? Rechercher ardemment tous horizons. C’est ainsi que Lénaïc Vilain se présente à un entretien afin de postuler comme agent de sécurité dans un Grand Hôtel de Luxe. Et qu’il se retrouve, finalement bien malgré lui, à faire des rondes de nuit dans cet hôtel sur le bord du périphérique parisien. Son arrivée, sa formation, les premiers clients croisés à l’entrée, sa première ronde, ses premières angoisses, ces grands couloirs vides, il les décrit avec une grande justesse. Il ne pensait même pas terminer cette nuit, il a finalement arpenté cet hôtel pendant six ans.
L’auteur profite des nombreuses notes et anecdotes accumulées les années durant lesquelles il a été lui-même veilleur de nuit pour nous livrer, avec son trait acerbe et à fleur de peau, un récit autobiographique romancé et décalé. Le temps d’une nuit et de vingt-trois étages, Lénaïc Vilain nous brosse avec humour le portrait d’une profession et d’un univers bien peu connus.