Organisé par L'Ecole Belge de Psychanalyse, Belgische School voor Pasychoanalyse
Autisme, continuité (d'existence et de soins) et sémiotique
le 27 avril 2013 de 9 à 17 h.
au
Prinsenzaal du Home Karmel, Prinsenhof 39 B, 9000 Gand
Il faut croire que Peirce, comme Freud, n'était pas un de ces hommes qui, pour trouver quelque chose, ont besoin de savoir que cette chose-là existe. Lichtemberg, in Balat1 Les enfants autistes ont structurellement du mal à vivre des interruptions dans leur sentiment de continuité d'existence. C'est comme s'ils ne parvenaient pas à relier leurs “pointillés existentiels” ; ils peuvent rester (trop) figés dans des sensations ou des perceptions de choses éparses et ils peuvent tomber à chaque instant dans le gouffre ouvert entre ces choses qui restent, pour eux, séparées. Pour ces raisons, ils font un usage pathologique d'un mécanisme habituellement utilisé par le bébé dans certains moments ordinaires de « panne » relationnelle : « le mécanisme ”d'identification adhésive” qui vise à supprimer toute discontinuité entre le moi archaïque et l'objet, à éliminer toute perception de limite entre les deux »
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