C’est le 10 janvier dernier qu’est paru aux éditions Fleuve Noir le nouveau roman de Mallock intitulé Le cimetière des hirondelles.
Je ne vous en parle qu’aujourd’hui car un retard de lecture s’est cumulé et je m’en excuse. Mallock, souvenez-vous, nous avions eu le plaisir de le recevoir en interview ici à propos de Les visages de Dieux, son précédent roman.
Et ce cher commissaire, qui porte le nom de l’auteur, ou inversement, est une fois de plus chargé d’enquêter sur une affaire bien étrange. Manuel Gemoni, un homme bien sous tout rapport, marié, et équilibré, décide, suite au visionnage d’une vidéo, de partir à Saint-Domingue pour assassiner un vieil homme qu’il ne connait pas.
Voilà bien un début d’histoire digne du romancier. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises, et le commissaire non plus, lorsqu’il entend comme mobile du meurtre « Je l’ai tué parce qu’il m’avait tué… ».
Tout au long du livre, vous serez transporté en Paris en plein hiver, le soleil des îles et surtout, entre présent et passé en pleine Seconde Guerre Mondiale. L’acte de Manuel prendra alors tout son sens, ou non car l’équipe de Mallock n’est pas au bout de ses surprises.
Ici j’ai trouvé ce nouveau livre plus « psychologique » que le précédent, mais j’ai pris tout autant de plaisir à le lire. Le style de Mallock est très abordable et on plonge rapidement dans l’enquête jusqu’a un final plein de rebondissements.
Seul petit bémol, a mon goût, je me suis un peu perdu vers la fin avec le trop plein d’informations. Mais l’envie de lire le prochain livre est toujours présente rassurez-vous.
Le cimetière des hirondelles de Mallock, éditions Fleuve Noir, 432 pages, 19€.