Il a quelques années, Irma postait sa première vidéo sur YouTube. L’artiste encore inconnue, envoie alors l’une de ses compositions à ses parents restés au Cameroun. La vidéo fait le buzz et les fans sont de plus en plus nombreux. L’un d’eux lui conseille de se rendre sur le site de MyMajorCompany, label sur lequel les internautes produisent leurs artistes préférés.
Sur le site de crowdfunding, le succès est total. Les internautes produisent l’album d’Irma qui devient rapidement disque d’or. La chanteuse enchaine alors les concerts et commence une tournée nationale. Festivals et duos improbables, tout sourit à la belle camerounaise.
C’est sa fluidité et sa rapidité que Google tente de promouvoir au travers le parcours émouvant de cette jeune chanteuse. Ce navigateur rend les interactions possibles et ouvrent des horizons dont Irma a largement profité. Une publicité qui rappelle vaguement celle de SFR avec Maï Lan dont on suivait également le (faux) parcours à travers les âges. Réseaux et industrie musicale ont donc bien compris quels profits ils avaient à tirer les uns des autres.