« L’humour sur les catholiques est en apparence anodin »

Par Tchekfou @Vivien_hoch

Le pouvoir socialiste fait grand cas de l’homophobie. C’est pour lui une réalité plus réelle que les autres, un combat qui dépasse tous les autres, y compris la restauration d’une économie saine. De l’autre côté, ce même pouvoir socialiste lache ses petites blagues nauséabondes sur les réseaux sociaux. Nous avons retouché un texte sur l’homophobie (adaption libre d’un texte contre l’homophobie sur le site gouvernemental du Québec http://vraimentouvert.com/comprendre), en l’appliquant à la cathophobie.

 
La discrimination cathophobe prend le plus souvent l’une des formes suivantes :

La blague est sans doute la forme la plus fréquente : l’humour sur les catholiques est en apparence anodin (cf la dernière blague de Plantu dans le Monde), mais peut aussi blesser et heurter les sensibilités. En dénigrant les personnes d’une minorité chrétienne, elle peut renforcer les difficultés qu’une personne peut avoir à accepter de vivre dans un pays si laïciste avec des médias si anti-cathos. De plus, elle tend à banaliser les préjugés et stéréotypes sur les catholiques.

Plus directe, la moquerie ne devrait pas être minimisée : elle atteint la victime dans une partie importante d’elle-même, son identité. Elle véhicule des représentations stéréotypées qui tendent à inférioriser et à délégitimer la personne atteinte. Elle mine ainsi l’estime que les personnes catholiques ont à retrouver en vivant à contre-courant.

Le harcèlement est une forme particulière de discrimination et a des conséquences graves : répétitif, il nuit considérablement à l’acceptation de soi et à l’épanouissement de la personne dans son milieu.

(…)

Si l’on veut que cesse la cathophobie, aucune de ces formes de cathophobie ne doit être tolérée, y compris des hommes politiques, au gouvernement comme chez les députés et sénateurs.

TEXTE ORIGINAL

Les 4 principales manifestations de l’homophobie

La discrimination homophobe prend le plus souvent l’une des formes suivantes :

La blague est sans doute la forme la plus fréquente : l’humour sur l’homosexualité est en apparence anodin, mais peut aussi blesser et heurter les sensibilités. En dénigrant les personnes de minorités sexuelles, elle peut renforcer les difficultés qu’une personne peut avoir à accepter sa propre homosexualité. De plus, elle tend à banaliser les préjugés et stéréotypes homophobes.

Plus directe, la moquerie ne devrait pas être minimisée : elle atteint la victime dans une partie importante d’elle-même, son identité. Elle véhicule des représentations stéréotypées qui tendent à inférioriser et à délégitimer la personne atteinte. Elle mine ainsi l’estime que les personnes de minorités sexuelles ont d’elles-mêmes.

Le harcèlement est une forme particulière de discrimination et a des conséquences graves : répétitif, il nuit considérablement à l’acceptation de soi et à l’épanouissement de la personne dans son milieu.

Enfin, l’agression physique : au Québec, les meurtres homophobes sont très rares, mais la violence physique à l’encontre des personnes de minorités sexuelles demeure présente. Il arrive que des personnes soient agressées à cause de leur orientation sexuelle, par exemple à la sortie d’un bar gai ou par des voisins. Ces actes menacent l’intégrité physique et psychologique de la victime et peuvent prendre la forme de crimes haineux.

Si l’on veut que cesse l’homophobie, aucune de ces formes d’homophobie ne doit être tolérée.

Merci à JB. M.