Magazine Politique
la mort d'Hugo Chavez? Comment en parler. Le contraste des réactions réuni des bâtons de dynamite et établi des raccourcis "chauds, chauds, brûlants même"! Tiens il
y a celle difficile à avaler du boucher Assad verse des larmes sur la dépouille du président défunt alors que son coeur est sec comme du bois mort pour les milliers de victimes de son pays qu'il
livre au feu et au sang! Il y a aussi le lien tissé au nom de l'anti-américanisme primaire avec le tyran iranien qui maintient en servage religieux obscurantiste son peuple et réduit à néant
les droits des femmes en les cloîtrant dans une camisole idéologique d'un autre temps! Ah anti-américanisme réducteur de tête comme les jivaros! Réducteur de pensée qui fait se
réfugier une certaine gauche "humaniste" dans les bras de l'horreur de régimes indignes d'un quelconque respect tant ils arborent les couleurs rouge sang de toutes les discriminations! Stérilité
politique d'un aveuglement imbécile et surtout criminel. Pourquoi donc l'anti-américanisme de Chavez l'entraînait -il à entretenir des relations avec ces pays sulfureux?
Je réfute ce Chavez, je le rejette. Mon idéal de gauche ne me fera jamais mettre mes pas aux côtés de ceux qui soustraient leurs peuples à la dignité,
qui anéantissent les droits des femmes. Mais et c'est là toute la difficulté du personnage, je ne désire pas également m'inscrire dans un portrait charge de détestation du président
"bolivarien"...comme en témoigne le ridicule exemple de la réaction bien curieuse du député F. Loncle
J'évoquais le contraste qui fait évoluer les uns et les autres entre dythérambisme et haine alors que nous pourrions, et c'est mon cas, retenir les efforts
constants pour redresser son pays, y réduire les fractures économiques et lui restituer une dignité. Comme le souligne Benoît Hamon il avait engagé une politique de réduction des inégalités qui
lui a valu un soutien sans faille du peuple vénézuelien. J'aime ce Chavez qui a fait beaucoup pour lutter contre la pauvreté. Je pense à ces discussions interminables avec mon ami Rogelio,
ex-ambassadeur du Vénézuela en Angola, qui me mettait en lumière ma personnalité du président, certes provocateur, décidé à ne jamais rien lacher pour la croissance de son pays et la répartition
égale du gâteau pétrolier.