Macarons, aujourd'hui, hier et probablement demain, même si je croquerai encore plus volontiers un chocolat noir, aux agrumes, ou un morceau de gingembre confit avec une amertume noire de cacao pour se mêler au jus encore citronné et poivré de cette racine.
Oui Gourmandise, non pas comme une fatalité mais comme un plaisir assumé et épicurien.
Pas seulement !
Car il me reste encore des heures et de minutes, pour cette journée, avec des personnes, avec des collègues, avec des amies, avec des inconnus dans les transports, mais j'ai aussi envie d'une autre gourmandise : Vous !
Sylvie du blog www.le-blog-enfin-moi.com
Oui telle une drogue douce, sans effet secondaire, sans addiction, bien que ... je veux prendre un bol d'air et regarder défiler votre mode. Pour ne pas voir tout le monde, naturellement, j'oublierais les personnes non souriantes, les trop pressées qui passent si vite, les mal-embouchées qui parlent et hurlent avec leurs téléphones, sans voir le monde avancer.
Je me concentrerai sur vous, oui vous. Cette jeune femme drôle avec son vélo, son pantalon cigarette rouge, sa veste en jean, son snood gris en laine angora, vous souriez à la vie. Continuez !
Une autre essaye de la rattraper, avec sa jupe en cuir, son legging opaque, son pull d'hiver sous une doudoune courte, elle sprinte.
Je poserai mon regard sur vous, tribu de quinqua qui rigolent en refaisant le monde, chacune avec sa féminité, sa silhouette, ses formes, sa mode. J'aime tant ces petites moments là, sereins, et encourageant. Le soleil perce, il pose sa chaleur sur vos manteaux, vous mettez vos écharpes dans vos besaces ou sac à main, il fait beau, vous êtes récompensées pour votre belle énergie.
Je m'endors, pour penser à mes vieilles douleurs, heureusement je me réveille avant la fin de la ligne, vous êtes là, étudiantes, épouses partant au travail, copines ou collègues, jeunes ou moins jeunes, mamies accompagnant les petits, mais toujours femmes.
Dois-je encore rêver à vous, à demain ?
Nylonement