Betty est une femme fatale : belle, troublante, sensuelle, charmeuse, intrigante et mystérieuse. Elle est mariée à un armateur richissime mais leur relation semble houleuse voir violente. Depuis sa cellule de prison, en détention provisoire, « je » nous raconte sa rencontre avec Betty, son charme qui l’envoute, ses sentiments passionnels pour cette femme, son envie de la protéger de ce mari qui la fait souffrir, leur rendez-vous secret… puis le drame. Le piège est machiavélique, la machination est en place et le rôle de veuve éplorée que joue Betty au enquêteur la disculpe de fait. Malgré tout le charme et le magnétisme de Betty opéreront sans discontinuer, le narrateur sait qu’elle l’a manipulé, utilisé et piégé mais il continu à la désirer et à l’aimer d’un amour qui le ronge et le fait souffrir. Ce livre présente un retournement de situation bluffant qui nous met face à notre vision des choses. Je parierai bien que chaque lecteur, au moment fatidique, c’est mis frénétiquement à relire la première partie du livre ! Le procédé littéraire est particulièrement habile.
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♦ Betty de Arnaldur Indridason
Editeur : Points
Traducteur : Patrick Guelpa
ISBN : 2757830449
Parution : novembre 2012
Pages : 237
Prix : 6,80 €
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