Propulsé joueur majeur au Magic, suite au départ de vous-savez-qui, il n'aura pas eu le loisir de tenir longtemps ce poste, échangé qu'il fut cet hiver, à son grand regret.
"Ma femme Chelsea et moi avions bâti une vie à Orlando" raconte-t-il sur Yahoo! Sports. "Il n'y a pas eu de colère mais un peu de déception. Une partie de moi aurait aimé rester ici pendant toute ma carrière, faire partie de la reconstruction et retourner aux Finals. C'est mon côté romantique, idéaliste."
Pourtant, il se félicite également d'être tombé dans un endroit où son rendement ne chute pas, malgré un rôle à priori moins important. Toujours auteur de 15.4pts et 2.6pds en moyenne par match, Redick contribue parfaitement à la bonne marche des Bucks (4 victoires sur les 5 derniers matchs), toujours en course pour une bonne place au sein de la conférence Est (seulement trois victoires de retard sur Chicago et Brooklyn, 4èmes).
"Il y a des moments où cela me manquait. A Orlando, même quand le match était serré, je me disais, 'nous n'avons gagné que 15 matchs et nous en avons perdu 37'. Jusqu'ici, je m'amuse beaucoup, vraiment beaucoup."
Il sera free agent cet été et ce passage dans le Wisconsin ne sera peut-être qu'éphémère, mais les Bucks disposent désormais d'un sacré joker sur leur banc de touche.