Drogue « Ne commencez jamais » !

Publié le 06 mars 2013 par Infodrogue

Depuis plus de 22 ans, les bénévoles de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » informent les adolescents comme les adultes du danger de consommer des drogues. Ils avaient installé comme chaque samedi à Marseille leur stand d’information et distribuaient des centaines de brochures gratuites sur le Cours Julien.

Il est malheureusement fréquent de rencontrer ceux dont la vie, les rêves ont été brisés par une seule prise comme c’est le cas de Marion qui nous livre son expérience :

« J’ai commencé l’année dernière, à 14 ans. C’était un ami assez populaire qui m’a fait tirer sur son joint. J’étais bien renseignée, je connaissais les dangers, mais surtout les « bienfaits »… Ce n’était que de l’herbe, mais le mal était déjà fait.

Une seule bouffée et puis, petit à petit, j’en ai eu envie. Je lui en réclamais souvent ; au début c’était juste quand je voulais m’amuser un peu, et puis c’est devenu quotidien.

Et puis, ça me faisait de moins en moins d’effets. J’ai rapidement voulu essayer quelque chose de mieux, quelque chose de plus fort… Alors, j’ai demandé à cet ami qui m’avait fait essayer, et qui était devenu en peu de temps mon dealer personnel.

Il m’a invité à une soirée avec ses potes plus âgés, et m’a fait essayer l’ecstasy. J’étais tellement bien, je me sentais fière… Erreur !

Quand je lui ai demandé s’il n’avait pas quelque chose d’encore mieux, d’encore plus fort, il m’a dit de stopper, que j‚étais une fille mignonne, qu’il ne fallait pas que je devienne un junky à même pas 15 ans, qu’il ne fallait pas que je devienne comme lui.

Moi je ne voyais pas où étais le mal. Je ne me rendais pas encore compte que lui, il avait sévèrement plongé… J’ai commencé à errer dans les rues le soir, en cachette, pour trouver de la drogue.

La weed, c’était ma routine habituelle, et je voulais quelque chose d’encore mieux que L’ecsta, que je prenais maintenant assez régulièrement. Je voulais tout essayer, sauf l’héroïne. J’avais lu trop de choses dessus, et pour moi, c’était la seule et unique drogue qui pouvait vous conduire au cercueil… Encore une erreur !

J’essayais donc tout. Je trainais avec les dealeurs en me shootant, la nuit : faire le mur le soir, pour moi c’était quotidien. Je ne dormais presque plus, je ne mangeais presque plus, je planais tout le temps, ou alors je devenais agressive.

Mes parents s’inquiétaient, mais je niais toujours le fait que je me droguais. Mais je crois qu’ils le savaient quand même.

Rapidement, j’en suis venu à dealer moi aussi. Et d’un seul coup j’ai eu honte. Je ne sais pas comment j’ai réalisé ce qui m’arrivait, ni même à quel moment exactement, tout ce que je savais, c’est qu’il était déjà trop tard.

Aujourd’hui j’ai 15 ans, j’ai arrêté les « drogues dures »; Je fume toujours de la weed, et je prend d’autres choses des fois, mais c’est rare : voyez, je ne peux pas faire autrement, sinon je suis à deux doigts de me suicider tellement que je suis devenue dépressive. Arrêter, c’était affreux !

Je sais ce que « vivre l’enfer » veut dire à présent : je l’ai fait seule.

Maintenant je sais que mes parents étaient au courant, ils m’ont aidée. En redevenant « lucide » j’ai réalisé la connerie que j’avais faite. Je n’ai plus d’amies.

Je commence à m’en refaire, mais c’est dur, tout le monde est au courant. Ils me traitent comme une vraie pute, tellement mon image est souillée : les profs, les gens de ma ville me méprisent.

Je n’arrive pas à remonter mes notes et à cause de ça je ne pourrais pas aller dans le lycée où je voulais, je ne ferai surement pas d’études : mes beaux projets d’avenir me paraissent maintenant irréalisables.

Et l’ami avec qui j’ai commencé est toujours dans l’engrenage infernal des drogues. Alors que dire ?

Ne commencez jamais ! » Marion, 16 ans

Oui, la vérité c’est que le cannabis n’est pas une « drogue douce » que certains voudraient voir légalisée, c’est une drogue « lente », vicieuse, et dont il est vital de connaître les véritables effets AVANT de commencer !

Les livrets de la série « la vérité sur la drogue » sont conçus dans ce sens et  expliquent ce qu’est une drogue, comment les drogues agissent dans l’organisme et donnent les effets à court et à long terme des diverses drogues les plus courantes, telles l’alcool, le cannabis, l’ecstasy, l’héroïne, la cocaïne, le crack, le LSD, les antidouleurs, les drogues psychotropes prescrites, la ritaline, les drogues par inhalation.

Pour obtenir davantage d’information sur les actions de l’association ou pour télécharger gratuitement les brochures « La vérité sur la drogue », visitez le site internet : www.nonaladrogue.org

Contact presse : Robert Galibert : 04 42 03 56 60 / 06 20 51 17 57 ,

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