Lancé officiellement début mars, Songdrop revisite le principe du bookmark en l’appliquant à l’écoute musicale. La plateforme invite l’utilisateur à sauvegarder la musique découverte au fil des pages web via le bouton DropIt afin de ne plus jamais perdre aucun titre comme l’indique d’ailleurs le slogan : "Never lose a song again". Ce principe de sauvegarde, c’est ce qu’il manquait aux autres plateformes de streaming. Véritable bibliothèque pour les sons isolés et à durée de vie limitée, Songdrop évite les oubliettes à bon nombre de titres et tend à s’imposer comme une bonne alternative pour héberger et lire ses playlists.
L’inscription sur le site est gratuite (via adresse mail ou compte Facebook) et l’interface est facile à prendre en main, malgré son contenu en anglais uniquement. Le principe est simple donc, il convient d’installer une extension (Firefox et Chrome) : le DropIt Button, qui permettra de bookmarker n’importe quelle chanson (et vidéo) pour l’intégrer à sa bibliothèque. Chaque titre droppé doit être ajouté à un “mix” ou playlist pour faciliter l’organisation de la bibliothèque.
aperçu du DropIt Button dans la barre du navigateur
Le site étant à peine lancé, les sites permettant le “drop” sont encore en développement, mais on peut déjà citer les principaux : SoundCloud, Youtube, BandCamp, Pitchfork...Autre fonction pour ajouter du contenu aux playlists : le moteur de recherche in-app. Artiste, chanson ou utilisateur, lorsqu’un titre a déjà été ajouté à Songdrop, ce dernier apparait dans les résultats de recherche et l’utilisateur peut alors l’ajouter à une de ses playlists.
L’application Songdrop propose une fonctionnalité de partage sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. Elle offre également la possibilité de s’abonner à des artistes pour recevoir dans un feed dédié les derniers Drop en rapport avec l’artiste.
Songdrop peut également servir en matière de découverte musicale grâce aux onglets “Popular Drops” et “Recent Drops” permettant de tracer la tendance côté utilisateur.
Bien qu’elle ait opté pour le freemium avec un catalogue de musique en ligne en accès gratuit et illimité, la startup prévoit toutefois de générer des revenus en proposant des services payants tels que l’écoute et la synchronisation hors-ligne ou encore l’achat in-app de fonctionnalités additionnelles. Le développement d’une application mobile de Songdrop qui est déjà dans les cartons pourrait lui aussi faire partie de l’offre payante.
Mélanie et Justine