Certes, l'adage dit qu'il n'est pas de meilleur gouvernant que celui qui ne veut pas de cette responsabilité. Car c'est un signe que le pouvoir n'intéresse pas la personne et qu'il serait donc plus à même de porter l'intérêt général, plus que l'intérêt particulier (et particulièrement son propre intérêt).
Mais dans le cas de notre ex-Président, l'expérience montre que cela ne s'applique pas. Il nous apporte juste la preuve que, malgré de précédentes déclarations, il souhaite revenir en politique. Mais pour ce faire, et s'assurer d'une mobilisation importante en sa faveur, il a compris qu'il était nécessaire de se faire prier. Alors, pour soutenir l'initiative de ceux qui le portent toujours aux nues, il laisse entendre qu'il ne saurait être sourd à leurs appels.
Il ne fait donc que préparer sa future candidature aux prochaines élections présidentielles de 2017.