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On y va pourquoi : Parce que –même si ce ne sont pas des chefs d’œuvre-, Zemeckis n’a pas fait que des navets, (Forest Gump, Seul au monde, Retour vers le futur), parce que Denzel Washington est un grand acteur et parce que ce n’est en rien un film catastrophe et que l’accident d’avion n’est qu’une étape du parcours d’un homme.
Le Synopsis : Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, réussit miraculeusement à faire atterrir son avion en catastrophe après un accident en plein ciel… L’enquête qui suit fait naître de nombreuses interrogations… Que s’est-il réellement passé à bord du vol 227 ? Salué comme un héros après le crash, Whip va soudain voir sa vie entière être exposée en pleine lumière.
Les principaux acteurs : Denzel Washington (Whip Whitaker ), Don Cheadle (Hugh Lang ), Kelly Reilly (Nicole), John Goodman (Harling Mays), Bruce Greenwood (Charlie Anderson), Melissa Leo (Ellen Block)
Mon avis : J’avais envie de voir Flight parce que j’aime beaucoup Denzel Washington et que l’histoire de cet homme en proie à des démons intérieurs soigneusement cachés mais sortant en plein jour à l’occasion de l’enquête sur le crash de son avion m’intéressait.
Le film démarre par la vision de Whitaker émergeant d’une folle nuit au milieu de bouteilles vides et commençant sa journée par une ligne de coke, histoire de se remettre en forme. Cela continue par l’embarquement dans un avion pas vraiment au mieux de sa forme que Whitaker finira par réussir à poser de façon miraculeuse.
D’ailleurs le crash d’avion est remarquablement filmé et le film est clairement à éviter si vous prenez l’avion le lendemain.
Diantre, la morale de l’histoire serait elle que en cas de difficulté en plein vol, mieux vaut un pilote alcoolisé et cocaïné ? Que nenni.
Les addictions de Whitaker sortent vite au grand jour lors de l’enquête sur le crash et la suite du film porte à la fois sur le parcours judiciaire du pilote mais aussi et surtout sur sa difficile lutte contre ses addictions, combat dans lequel Denzel Washington est totalement crédible. Malheureusement, l’Amérique puritaine ne peut pas laisser un tel homme s’en sortir même si il a sauvé 92 vies.
Alors tout cela se termine par une vigoureuse condamnation des « conduites à risque », sur fond de promesse d’un avenir meilleur et de rédemption grâce au choix du refus du mensonge qui aurait conduit à salir la mémoire d’une disparue.