Aux USA depuis huit ans, Jacques (William Hurt) revient en France pour l’enterrement de son père.
La Critique
Un film de Sandrine Bonnaire
Avec Alexandra Lamy, William Hurt, Jalil Mehenni, Augustin Legrand
Durée : 1h 38
Distributeur : Agora Films
Image: Format 16/9 compatible 4/3
Langues: DTS 5.1 et 2.0 Français
Sous-titres: Français
Bonus: Documentaire – Interviews – bande-annonce
Il revoit Mado (Alexandra Lamy) avec qui il a eu un enfant décédé à l’âge de 4 ans dans un accident de la route. Le couple s’était alors séparé car la douleur était trop forte. Depuis le tragique événement, Mado a refait sa vie avec Stéphane (Augustin Legrand) avec lequel elle a eu un fils, Paul, âgé de 7 ans. Lors de son retour en France, Jacques va revoir Mado et faire la connaissance de Paul. Il va vite devenir obsédé par le petit garçon. Un lien secret va se nouer entre eux.
Cinq ans après son documentaire consacré à sa sœur autiste « Elle s’appelle Sabine », Sandrine Bonnaire a repris la caméra pour signer son premier film de fiction. Portant sur le deuil d’un enfant, «J’enrage de son absence» est un film peu bavard, peu explicatif et tendu qui se distingue par le jeu minimaliste des acteurs. La cinéaste sonde avec pudeur les zones d’ombre de ses personnages. Elle a offert le rôle de Jacques à son ex-époux, William Hurt. Quant à Alexandra Lamy, après «Ricky» et «Possessions», elle incarne à nouveau à merveille une mère courage. Mention spéciale à Jalil Mehenni pour son excellente prestation.
Un film fort sur le deuil , la reconstruction, l’enfermement ainsi que sur les amours impossibles.
Alexia Cerutti
Le Film:
Le DVD:
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