Nicolas le sauveur est de retour ! Non, pas en politique, ça lui « procure un ennui mortel« , pas non plus pour prendre sa revanche « quelle revanche ce serait ? Pour reprendre la France dans l’état où les socialistes la laisseront. Tu crois que je ne sais pas que je vais mourir ? Donc franchement est-ce que j’ai envie de revenir ? Non ». Mais alors pourquoi ? Pour la France bien sûr ! « Il y aura malheureusement un moment où la question ne sera plus : avez-vous envie ? mais « aurez-vous le choix ? ».
Un retour basé sur l’échec de son successeur et de son propre camp
Il y pense donc encore le matin en se rasant ! Encore faut-il trouver la bonne formule pour annoncer petit à petit son retour après avoir promis aux français qu’il ne reviendrait pas… en politique ! Voilà la subtilité ! Nicolas Sarkozy veut se positionner au-dessus de la mêlée et n’a pas l’intention de reprendre la tête de l’UMP. Mais ne nous y trompons pas, il s’agit bien là d’un avertissement aux prétendants Fillon – Copé – Bertrand – Juppé… qui n’auront d’autres choix que de lui laisser la place le moment venu ! « Si un jour se présente la situation d’un pays tenaillé entre la poussée de l’extrémisme de gauche et celui de droite, avec aucune solution de recours à droite ni à gauche, je serai obligé d’y aller, pas par envie, mais par devoir ».
Ainsi donc, l’ancien Président compte sur un échec de François Hollande, mais il vous dit dans le même temps qu’il aime la France par dessus tout… et sur l’échec de l’UMP ! Ces amis apprécieront…
Pas de remise en question de son bilan – attaques contre François Hollande
Aucune remise en cause donc après son échec en 2012, sans doute celui des autres ! Il n’assume pas son bilan, comment il a pu créer le tiers de notre dette nationale en cinq ans, pourquoi il n’a pas réduit le déficit de notre pays accusant les socialistes de vouloir le creuser, pourquoi il a baissé les impôts des riches, comment il a réduit l’insécurité en supprimant des milliers de postes…
Il ne se prive pas, toutefois, de critiquer l’action de son successeur François Hollande. « Il a cassé tout ce que j’avais réussi à construire avec Angela Merkel« , affirme-t-il. Il s’oppose à l’intervention au Mali : « Que fait-on là-bas ? Sinon soutenir des putschistes et tenter de contrôler un territoire trois fois grand comme la France avec 4.000 hommes ? La règle, c’est qu’on ne va jamais dans un pays qui n’a pas de gouvernement ». Il fustige la loi sur le mariage pour tous, et l’idée de la procréation médicalement assistée (PMA) : « Avec leur ‘mariage pour tous’, la PMA, la gestation pour autrui, bientôt, ils vont se mettre à quatre pour avoir un enfant ».
Jouer avec les peurs des français
Conséquence : l’ex-président de l’UMP prédit des jours sombres à venir. « On va au-devant d’événements graves. Il y aura une crise sociale. Puis on va se prendre une crise financière d’une violence rare et ça finira par des troubles politiques », affirme-t-il.
Le pauv’ chou se plaint d’avoir été maltraité, tout comme sa femme : « regardez comment j’ai été traité ! Lorsqu’on m’a convoqué pour treize heures d’interrogatoires, à propos de l’affaire Bettencourt (…) Sans compter la manière dont ils ont traité ma femme. Interdite de chanter pendant cinq ans ».
Les français sont donc des imbéciles qui n’ont rien compris, qui ne peuvent se passer de lui et d’écouter les douces mélodies de Carla, celles qui endorment les français pendant qu’on rend à mamie Zinzin une partie de ses impôts qui lui permettront de rester la femme la plus riche du monde…
Compter sur l’échec des autres pour revenir, véhiculer des peurs et se prendre pour le sauveur, c’est tout petit Monsieur Sarkozy, mais c’est à votre image !