J’apprécie beaucoup la rubrique « Seul contre tous » où Fabrice Colin lit un livre de David Foenkinos où il « s’emmerde ferme » et un autre de Guillaume Musso, avec lequel il « part au Brésil », et pose la question de la littérature : « qui sont les gens qui savent que c’est de la merde ou pas, et qu’est-ce qui fait que nous les croyons si facilement ? »
Je découvre un texte de Kathy Acker, « une écriture violente, des sujets scabreux, un érotisme à fleur de peau », où Don Quichotte est une femme, où cette femme, qui se fait avorter, considère qu’elle y devient chevalier parce qu’elle « pensait et agissait comme elle le voulait et le décidait car c’est ainsi qu’on se doit d’agir pour sauver le monde ».
Et je suis bouleversé par le dernier texte publié dans cette revue, A manger pour les cailloux. Un texte construit comme cet appartement où est enfermée une femme, qui semble s’ouvrir à la rue, à la ville, mais qui se refermera aussi violemment qu’est violente l’histoire de cette femme que l’amour transfigure et détruit.