Lorsque j’ai le moral en berne, lorsque je frôle la déprime, perso je ne connais pas de meilleur anti-dépresseur que l’achat d’un sac. Aucun effet secondaire, sauf pour mon compte bancaire, pas d’accoutumance, et résultat immédiat.
Il s’agit donc, vous l’aurez compris, d’une pratique saisonnière, bi-annuelle dans le pire des cas, et sélective, car je ne suis pas une fille facile.
J’ai des critères. Stricts. Mon sac, il me le faut en cuir, léger, casual, chic … et qui me plaise … Vaste problème, peu de solutions.
En ce moment, si vous me suivez, vous aurez compris que comme beaucoup d’entre nous, je ne suis pas au meilleur de ma forme. J’avais donc besoin d’un petit remontant, et m’en suis allée à la recherche de mon oiseau rare, mon nouveau précieux.
Parce que la recherche fait monter le désir, participe au plaisir … et génère des déceptions … J’ai mis des semaines à accepter, à me résoudre à l’idée que l’élu n’était pas de ce monde, ou qu’il s’y dissimulait, loin de mes yeux … ou au fond d’un placard … Mon placard. Celui à sacs. Celui qui recèle les remisés, dont je me suis lassée, mais dont je ne peux me séparer, car je sais que leur heure reviendra.
C’est de là que je l’ai extirpé, lui qui y dormait depuis presque un an, celui qui m’a accompagnée jusqu’au bout du monde, a parcouru l’Inde, L’Italie, l’Espagne. MON ELVIS, MON ROCKMAFIA, ma beauté kaki pour mon renouveau cuivré, mon tout léger tout souple, la réminiscence de mon adolescence, qui porte dans sa peau bien des secrets, mon embourgeoisement. Celui qui supporte mon infini barda, qui accepte mon appareil photo aux côtés de mon maquillage, sans jamais s’offusquer, mettre à mal mon épaule.
Je dois vous avouer que mon ROCKMAFIA, je l’aime d’amour. Parce qu’un sac et une femme c’est toute une histoire, une histoire intime, une histoire d’amour. Et moi, MON RockMafia, je l’aime d’amour.
P.S. : Ce billet n’est pas sponsorisé, c’est une déclaration. Voila c’est tout.
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