Jusqu’en 1860, Pont-Aven est connue pour sa meunerie et son commerce maritime ; et puis, charmés par son décor naturel, par son pittoresque petit port, par l’animation qui règne dans la cité et par la gentillesse des habitants, les peintres découvrent et adoptent la petite commune bretonne.
“C’est un petit trou pas cher” indique le peintre Jobbe-Duval à son confrère Gauguin. Celui-ci y arrive en 1866 et va contribuer grandement à rendre Pont-Aven si célèbre.
Le site est remarquable : outre son coquet petit port, la cité de Pont-Aven est également entourée par des collines boisées et charmantes, parsemée de belles maisons typiques et de nombreux moulins et traversée par l’Aven rendue tumultueuse et spectaculaire à cet endroit par les éboulis de granit qui l’encombrent
Un cadre idéal pour les artistes.
L’ancienne pension Gloanec (une librairie aujourd’hui) accueillit nombre de peintres dont Gauguin.
Partons maintenant à la découverte des bords de l’Aven.
Nous sommes en février. La végétation et les fleurs sont rares (sauf ce magnifique arbre sujet d’un précédent billet )
mais quand même, on aurait presqu’envie d’installer un chevalet et de prendre les pinceaux, non ?
Si aujourd’hui l’activité de Pont-Aven est toujours tournée vers la peinture (le village abrite près de 60 ateliers ou galeries d’art) il ne faut pas oublier une autre célébrité de la commune, culinaire celle-là, les galettes bien sûr.
Gros avantage de la saison d’hiver, la visite se fait tranquillement et sans trop de touristes (c’est bien pour les photos…) mais c’est sûr, il faudra revenir à la belle saison, le spectacle y sera encore plus beau.
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